Kougami avait peur.... il avait envie de disparaître immédiatement, de fondre et de passer sous la toile de la tente, de fuir, loin. Alice compris, comment ne pas comprendre en même temps? Ce baiser était leur baiser. Il ne répondit pas à sa question, toujours incapable de parler, les mots restant bloqués dans sa gorge.

Il remercia la pluie de masquer un peu les paroles d'Alice, il n'avait pas envie que tout le monde soit au courant. Le but de cette mission était de lui dire à elle et à personne d'autre. C'était désormais chose faite.

Dieu merci elle réagit bien, elle se retourna et se blottit contre lui. Il l'accueillit immédiatement, la serra dans ses bras et se mit à lui caresser le dos avec toute la douceur dont il était capable. Elle se remit à pleurer en le serrant fort, il tenta de la bercer.

- C'est fini ma belle, je suis là.

Il parlait doucement, d'un côté pour ne pas être entendu (sait-on jamais si quelqu'un reconnaissait sa voix) et de l'autre pour la calmer.

- Tu es à l'abri maintenant. Pleure autant que tu le veux, je veille sur toi.

Kougami déposa un nouveau baiser sur sa tempe. il était soulagé, elle l'avait bien pris... peut-être grâce à la situation. Peu importe, il pouvait enfin la consoler librement, sans être bloqué par ce fichu casque et l'identité allant avec.

* Il faut soigner ce bras... *

Ce moment magique, ce moment rassurant, ce moment réconfortant n'aurait pu avoir lieu qu'avec Kougami. Au fond d'elle, elle s'en doutait, elle savait que ça ne pouvait qu'être Kougami avec toutes les réponses auxquelles elle eut droit. Seulement, jusque là, elle n'avait pu le confirmer mais heureusement, il venait de l'avouer. C'était à la fois surprenant et bon de le savoir. Peut-être aurait-elle réagi tout à fait différemment en temps normal mais personne ne le saurait. De toute manière, elle n'en avait que faire pour le moment. Elle voulait juste profiter de ce bel instant, de ce merveilleux instant rien qu'à eux.

Toujours blottie et serrée contre son preux chevalier, la conseillère semblait, petit à petit, se calmer. Son cœur battait moins vite, sa respiration reprenait elle aussi son calme, elle ne pleurait presque plus. Il avait vraiment le don de la calmer. Personne n'était aussi doué avec la demoiselle électrique qu'elle est. Pendant ce temps, lui, il lui caressait le dos. Ses muscles se décontractaient avec le temps.

« Je... suis contente que tu sois là, Kou. J'ai eu peur... j'ai eu peur de te perdre. C'est à ce moment-là, face à ces sauvages, que j'ai compris que je ne pouvais pas te perdre, pas aussi rapidement. » dit-elle en se décollant juste ce qu'il faut pour articuler correctement et qu'il la comprenne. « Je t'aime plus que tout. » Elle redressa sa tête pour l'embrasser passionnément. Oui, c'était une nuit magique. On dit souvent qu'on réalise ce qu'on risque de perdre quand on est à deux doigts de mourir et elle, elle avait vu Kougami.

Il aurait voulu lui dire qu'il avait eu peur aussi. Quand il avait entendu ces coups de feu à l'autre bout du campement et qu'il avait un instant imaginait le pire. Mais il n'eut pas le temps, elle était déjà entrain de l'embrasser passionnément. Le roi répondit à son baiser avec tout autant de passion. A travers cet échange c'est comme si ils se rassuraient l'un l'autre: ils étaient tout les deux en vies. Oui bon... pas comme si Kougami pouvait mourir, mais chuuut! Il avait eu peur pour sa belle là!

- Je t'aime Alice, murmura t-il contre ses lèvres avant de reprendre un instant leur baiser. Ne bouge pas d'ici, je vais chercher à boire et de quoi soigner ton bras. Je ne serai pas long.

Il attrapa son casque en soufflant et le remis. Il sortit de la tente pour aller chercher nécessaire de soin et eau fraîche... et en profita pour recharger ses armes... juste au cas où. Il revint sous la tente et lui passa une bouteille d'eau.

- Montre moi ton bras.

Kougami s'improviser médecin?

À en croire ce qu'on voyait, on aurait pu croire que Alice n'avait plus vu Kougami depuis, au moins, une éternité. Ce n'était pas le cas. Ils ne s'étaient plus vu, à tout casser, depuis un ou deux jours, quand il dut s'absenter pour une raison mystérieuse. Pourtant, c'était comme si elle avait dû lui dire au revoir au palais. Enfin, bref, c'était extrêmement brouillon tout ça et ce n'était pas le sujet. Là, ils devaient surtout se retrouver, se rassurer, se montrer qu'ils sont là l'un pour l'autre et éventuellement soigner le bras de la demoiselle. Éventuellement...

Apparemment, Kougami était beaucoup plus décidé à lui donner à boire et à la soigner qu'elle. Elle aurait pu rester comme ça encore des heures. Si vous lui demandiez son avis, elle vous dirait qu'elle n'a besoin que de son roi pour aller mieux. Cependant, physiquement, elle n'était pas immortelle, pas comme lui. Elle avait besoin de soins pour que ça ne s'infecte pas et pour qu'elle puisse plus rapidement se retaper. Il ne fallait pas oublier qu'elle comptait prendre, prochainement, les commandes d'une machine mobile.

« Tu es certain ? Ce ne sont que deux ou trois égratignures, tu sais. » elle avait beau dire, elle tendait déjà son bras parce qu'elle savait le jeune homme aussi têtu qu'elle, voire plus encore. Elle voulait éviter de perdre un temps fou là-dessus. Seule solution ? Obtempérer, évidemment.

- On ne discute pas!

Elle lui tendait déjà son bras de toute façon. Kougami l'inspecta, en effet, ce n'était que des égratignures. Mais tout de même... allait savoir si les lames des sauvages n'étaient pas recouvertes de microbes! Il retira son casque après avoir appuyer sur les quelques boutons, puis prit de quoi désinfecter les blessures.

Il s'efforça d'être délicat pour ne pas lui faire mal. Ça ne devait pas être très douloureux mais il s’inquiétait beaucoup. Bien plus pour ce qu'elle ressentait que pour son bras, mais au moins ça il pouvait le soigner. Il termina rapidement son travail de médecin, rangea ce qui devait l'être et s'allongea dans son duvet. Sur le côté la longue fermeture était ouverte.

- Maintenant que ton bras est soigné, je vais m'occuper du reste. murmura t-il.

Il tendit les bras vers Alice, l'invitant à le rejoindre dans le duvet.

Alice l'aurait parié. Comme prévu, Kougami insista pour soigner son bras et en fit même beaucoup plus. Ce n'était pas dans ses habitudes que de laisser sagement faire. S'il voulait faire quelque chose, il allait faire, voilà tout. Elle avait appris à faire avec ce trait de caractère du jeune homme, depuis le temps qu'elle traînait avec lui. Alors, elle n'allait pas s'offusquer maintenant. Non, elle était bien trop contente de le savoir près d'elle, juste là avec elle, alors qu'elle venait de craquer. Elle se serait sentie bien mal si elle avait dû se montrer sous ce jour face à quelqu'un d'autre que celui qu'elle aime.

Il prit le temps de la soigner correctement, doucement, en faisant bien attention de ne pas trop lui faire mal avec le désinfectant. Oui, il était très soucieux, très minutieux. Au moins, elle ne risquait pas de crier de douleur. De toute manière, ce n'était pas ce qui lui était le plus douloureux. Il devait aussi le savoir. Elle aimerait pouvoir effacer cette image des sauvages, de la petite fille, mais en vain. Quand il finit par se coucher dans son sac de couchage, la jeune femme le rejoignit rapidement. Il ne suffit que d'un mouvement de bras, quelques mots pour qu'elle comprenne l'invitation.

La conseillère se coucha aux côtés du roi, se blottissant dans ses bras. Elle l'embrassa une nouvelle fois. Après quoi, elle hocha la tête sur le côté. « Alors, comme ça, c'est toi le fameux commandant Leo. Tu n'as pu te perdre... n'est-ce pas ? Qu'étais-tu parti faire, Kou ? » oui, elle était curieuse, inquiète. Elle voulait comprendre la réalité.

Alice était contente de pouvoir enfin parler franchement avec le fameux « commandant Leo » et ainsi mieux comprendre ce qui lui était arrivée. Elle préférait savoir Kougami parti pour quelque chose de définitivement important que le commandant vulnérable et s'inquiéter pour lui, du coup, alors qu'il n'y avait aucune raison. En plus, tout prenait du sens. Elle n'avait pas compris pourquoi Kougami avait refusé sa présence quand ils étaient parti sauver Houki. Ça n'avait aucun sens. S'il était parti, par contre, c'était tout de suite plus logique.

« Oui, je comprends mieux. Je comprends pourquoi ton oncle a tant insisté. J'aurais dû le comprendre. J'aurais dû laisser tomber, en effet. » elle se sentait bien stupide soudainement mais ce qui est fait est fait. Il valait mieux ne plus trop insister sur le sujet.

La jeune femme se sentit soudainement plus serrée contre le jeune homme. Rien d'affolant. Elle était à l'aise avec lui. C'était si bon de se sentir tout contre lui, de sentir son parfum, de sentir son cœur battre à un rythme régulier. Oui, ça la calmait tout à fait. Sa simple présence suffisait à la rendre sereine, souriante, apaisée. S'en suivirent alors les explications de la disparition soudaine du « commandant ».

« Fugué ? Tu ne l'as jamais fait, peut-être, Kou ? Je parie que c'était pour retrouver son cher Tatsuya et tu ne l'as pas digéré ? » elle lui tira la langue. « Comment aurais-tu réagi si Houki était venue nous déranger pendant l'une de nos fugues ? Si elle jugeait notre relation ? Tu m'as bien dit que tu allais apprendre à le connaître, non ? » après quoi je hochai la tête, l'air dépité. « J'aurais bien voulu être avec toi et ta sœur pour son anniversaire. On le fêtera à nouveau à notre retour, d'accord ? » elle ne voulait pas juste le réprimander. Ce ne serait pas de bonnes retrouvailles, sinon.

Elle l'embrassa une nouvelle fois avant de lui mordiller les lèvres, amoureusement, follement amoureuse. « Je suis contente de te l'entendre dire, Kou. Je compte bien te monopoliser un peu, maintenant. » dit-elle faussement coupable.

- Si si...je l'ai déjà fait. Mais pas hors de la Capitale! Pas sans mettre mon oncle au courant en tout cas. C'est presque ça, elle lui a demandé de l'emmener à la plage pour son anniversaire.

* Elle aurait juste pu prévenir! >.>" *

- Hé!!! Tout doux! J'étais inquiet, elle aurait très bien pu se refaire kidnapper! Et puis j'ai été gentil! J'ai invité le cloporte pour le dîner et le gâteau!
On verra ça avec elle, une fois qu'on sera rentré.

* J'espère qu'elle ne me mentira plus... *

Elle l'embrassa, lui mordilla la lèvre... il adorait ça et en plus ce baiser lui changer les idées alors... autant en redemander.

- Pas trop! On a une mission à mener à bien quand même.

Kougami rouvrit le duvet pour avoir un peu plus de place et bouger plus facilement. Objectif? S'asseoir et retirer sa veste et son tee-shirt. C'est qu'il faisait chaud à deux là dessous!

- Tu viens avec moi dans le Freedom demain? Ou tu préfères la compagnie du Capitaine?

Kougami avait raison dans un sens. Alice le comprenait, d'ailleurs. Elle savait qu'il s'inquiétait pour sa petite sœur plus qu'il ne voulait l'étouffer au palais. De plus, suite à ce qu'il s'était déroulé peu de temps avant la mission, l'enlèvement de Houki, il était légitime qu'il veuille la protéger davantage. Si elle n'était pas en sécurité dans leur territoire, comment ne pas craindre des attaques de leurs ennemis, une fois en dehors de ce même territoire ? Des sauvages auraient pu les attaquer, aussi. Il y avait bien trop de risques en dehors des murs de la Capitale. Le capitaine Clochard l'avait encore rappelé à la conseillère. Plus elle partait en mission, plus elle se réveillait sur la réalité des dangers qui les entouraient. Elle comprenait qu'une arme servait et qu'il fallait savoir se défendre.

« Je comprends, Kougami, je comprends. Je sais que ta sœur est tout pour toi. Je comprends aussi que tu veuilles la défendre à tout prix. » elle caressa ses cheveux doucement. « Je crois pouvoir affirmer que j'aurais réagi comme toi, dans le fond. Je suis même persuadée qu'elle peut te comprendre, elle aussi. Elle a beaucoup de chance de t'avoir comme grand frère. » elle fut surprise de l'entendre dire qu'il avait même invité Tatsuya. Un véritable effort. Elle pouvait le remarquer. Alors, qu'il l'appelle encore « le cloporte » n'était pas important. Il ne pouvait se parfaire en si peu de temps. Un effort à la fois. « Je te remercie d'avoir fait un tel effort, Kou. Je te remercie pour eux deux. C'est important et tu as su dépasser ta rancune. » elle l'embrassa pour le féliciter.

Quand il sortit du sac de couchage, histoire de retirer sa veste et son t-shirt, la demoiselle releva la tête, sans un mot. Elle se dégagea légèrement pour retirer son propre pull avant de se retrouver en t-shirt. « Je ferai en sorte de ne pas trop t'embrasser, dans ce cas. » dit-elle avant de lui tirer la langue. « Avec toi, imbécile ! Il est gentil, Clochard, mais ce n'est pas toi. Et puis, tu pourras me montrer cette fameuse machine ! » dit-elle intriguée et curieuse.

- Rmrmrmrm. grogna t-il en pensant clairement:
* Elle m'a menti quand même, malgré mes efforts. Ouiiiiinnnn !!!! *

Alice l'embrassa pour le féliciter... Hmm... Il allait faire des efforts plus souvent avec ce genre de récompense à la clé. Elle retira son pull et...

- Au contraire, profite tant que je ne porte pas mon casque.

Il lui tira la langue à son tour, amusé. Avant de la serrer dans ses bras et de s'allonger avec elle.Il pouvait au moins remerciait les sauvages pour plusieurs chose: il n'aurait pas à dormir avec son casque, il avait trouvé le courage de tout dire à Alice pour le commandant Léo, et en plus il pourrait dormir en la tenant tout contre lui.

- Et te donner un cours de pilotage! Après avoir vérifier au moins cinq fois qu'on est bien attaché... dit-il, sous entendant qu'elle allait être une vrai catastrophe ambulante!

Alice rigola doucement, discrètement, en entendant Kougami grommeler dans son coin. C'était tellement mignon, vraiment. C'était aussi tellement typique du jeune homme. Pourtant, elle ne fit aucun commentaire à ce sujet. Il valait mieux éviter de gâcher ce super moment. Le roi pouvait si facilement se vexer pour pas grand-chose, d'ailleurs. En plus, elle ne savait pas tout, pas tous les détails de sa petite visite improviste à la Capitale. Alors, il valait mieux éviter lui dire de faire ça ou ça. Heureusement, il glissa directement sur sa propre remarque au sujet des baisers qu'elle pourrait lui voler en tout cas encore secrètement dans la tente.

« Profiter ? Mais je pourrai en profiter jusqu'à quel point ? Parce que tu sais... j'ai plutôt apprécié le moment intime dans ma maison. Malheureusement, j'ai peur qu'on nous entende... si tu vois ce que je veux dire. » glissa-t-elle dans le creux de son oreille. Elle espérait sincèrement le voir rougir à sa remarque.

Le roi prit sa conseillère dans ses bras, enfouie toujours plus contre lui. Elle posa sa tête dans son cou, sans un mot de plus, fermant les yeux pendant quelques secondes. Ça lui faisait un bien fou. Cela n'avait plus rien de l'ambiance lourde de l'attaque des sauvages. Ils auraient pu être bien encore longtemps s'il n'avait pas eu l'audace de lui faire une telle... remarque. « Qu'est-ce que tu insinues ? Je ne suis pas un danger ambulant ! Je te signale que j'ai su viser directement ! Et le chevalier Lornoke m'avait appris les quelques détails importants ! Macho ! » elle fit mine de bouder, tournant la tête.

- Hmm, fit il en repensant au fameux moment chez Alice tout en rougissant légèrement. Oh... on va devoir être sage alors?

Il approcha ses lèvres de l'oreille d'Alice pour y susurrer quelques mots.

- Comme c'est dommage.

Et hop, voilà qu'elle s'énervait pour "rien".

- J'insinue que le Freedom a un cockpit un peu particulier... la première fois que je l'ai piloté je me suis écrasé comme une grosse larve et j'ai explosé plein d'arbre!!! Alors à moins que tu ne sois une surdouée en pilotage, je préfère m'assurer que tu ne rentreras pas avec des blessures supplémentaires.

Il fit glisser sa main sur le bras blessé d'Alice.

- Tu en as déjà bien assez. Et puis... J'aime bien t'attacher de temps en temps...

Petite référence à leur nuit au château?

Alice était contente, elle avait eu droit à la réaction qu'elle attendait ; Kougami venait de rougir, même si ce n'était qu'un peu. Ça aurait pu être une réussie totale pour la demoiselle si le jeune homme n'avait pas ajouté sa propre remarque. Du coup, forcément, ce fut à son tour de rougir, à son tour de se sentir mal et gênée. Heureusement qu'elle le connaissait et que, de toute manière, elle se vengerait tôt ou tard quand ils retourneraient à la Capitale et qu'elle irait dormir dans la chambre du roi.

« Extrêmement dommage, je te l'accorde. » lança-t-elle dans un soupire comme si elle était vraiment désolée. « Mais ne t'en fais pas, on se rattrapera dans ta chambre dès notre retour. Tu verras, on n'ira pas doucement ! » dit-elle tout sourire, un sourire mesquin, un sourire moqueur. Oui, elle pouvait jouer avec lui aussi, gentiment, évidemment.

Par chance, Kougami savait très bien se rattraper. Il savait expliquer son point de vue après s'être indirectement moqué d'elle. Il n'avait sans doute pas tort. Elle n'était qu'une future novice des mobile suit mais encore plus si le cockpit était spécial. Elle risquait d'éclater plus que des arbres, des forêts entières. « Ça va. Je t'excuse mais juste parce que tu sais comment me parler. » elle soupira. « Et je risque bien de faire des dégâts. » il fallait qu'elle l'avoue.

La demoiselle frissonna quand son bien aimé passa sa main sur son bras blessé. Par contre, sa remarque fit rougir, tel un phare, sa partenaire. « Petit pervers... » dit-elle en cachant son visage derrière ses mains.

- C'est malin, j'ai hâte de rentrer maintenant. Allez... on fait faire demi-tour au convoi?

Lui aussi il pouvait jouer.
Ouf, il avait su trouver les bons mots pour la calmer. Il se demandait quand même si c'était une bonne idée de la laisser aux commandes d'un mobile suit mais il était trop tard pour faire marche arrière. Il commencerait par lui apprendre à faire marcher le Strike-Freedom, pour le vol il verrait après étant donné que c'était un peu plus compliqué.

* Non mieux, la radio d'abord. *

Elle cacha son visage derrière ses mains en lui disant qu'il était un petit pervers. Kougami sourit, amusé, il prit les mains d'Alice dans les siennes et les décala.

- Ne te cache pas, j'adore te voir rougir.

Il passa lâcha sa première main pour passer la sienne dans le dos d’Alice, sous son tee-shirt, et se remettre à la caresser tendrement.

- Et toi aussi tu es une petite perverse... Que je sache, tu as bien aimé. chuchota t'il à son oreille.

Il lâcha sa seconde main pour caresser sa joue puis il l'embrassa amoureusement.

- Ou tu m'as menti? bouda t-il.