Tatsuya est la conseillère étaient en grand difficulté quand Zéros mit à exécution la seconde partie de son plan.

* Mais quel fou, il aurait pu nous prévenir! *

Pour Tatsuya, le Caporal Zéros avait agit totalement inconsciemment! A n'importe quel moment Mishima aurait pu ordonner à ses hommes de les tuer et il se serait retrouver seul. Mais Tatsuya n'était pas du genre à dire tout haut de beaux commentaires bien placé, il ferma sa belle bouche, laissant la conseillère passé, un papier en main.

* Quoi ? *

Mishima ne pouvait plus bouger, il était à la merci de Zéros quand la conseillère tandis le papier vers les soldats. L'un d'eux approcha pour lire le plus important à haute voix.

- Je donne à la conseillère Fujioka tout droit sur Krisna.......... Elle agira en mon nom...
...
...
... il y a la sceau du roi, sa signature, c'est écrit de sa main et la date est... de ce mois ci, alors que le général, enfin, l'ex-général est arrivé le mois dernier.

Un vent d'hésitation souffla chez les soldats, ils baissèrent leurs armes. L'un d'eux pris bien vite la décision de suivre Alice.

- Quels sont vos ordres conseillère?

Tatsuya, soulagé, rangea son premier pistolet, gardant le second quand même... juste au cas où!

- Vous payerez Fujioka! Je détruirais le Royaume!

Alice n’aurait jamais imaginé qu’une simple lettre change la donne à ce point. Elle n’avait déjà pas l’habitude de diriger deux soldats envoyés en mission avec elle, alors des soldats en plus, manipulés jusque-là par Mishima… C’était peut-être trop d’un coup pour une conseillère qui ne passait que peu souvent son bureau et encore moins la Capitale. Ce qui expliqua son silence pendant une minute, peut-être une minute et demie. Il lui fallait reprendre ses esprits et accepter, une bonne fois pour toute, l’idée qu’elle donne les ordres et pas seulement en apparences. « Mes ordres… Ah oui. Eh bien, arrêtez-le. », mais Zéros venait tout juste de le faire. « Ainsi que tous ses complices, tous ceux qui se rangeraient encore de son côté. »

Elle souffla un bon coup, regardant vers Tatsuya, rassurée qu’il n’ait rien, lui non plus, avant de se tourner à nouveau vers les soldats de Krisna. « Nous le reprendrons avec nous jusqu’à la Capitale. Soyez certains qu’il sera puni pour ses actes, même pour ceux envers vous. Il vous a trompé. », j’étais une belle oratrice mais je n’avais pas su faire grand-chose au moment le plus crucial. J’étais bien trop inefficace. J’en avais honte.

- Tu aurais du, nous aurions pu te tirer dessus.

* Et je n'aime pas qu'on me mette un canon d'arme sur le crâne!*

Mishima se fit menotter par Zéros, il ne pourrait plus nuire à la Capitale.

* Il y a encore les deux soldats disparus. *

- Bien sur conseillère, il était venu avec 4 hommes, nous allons les faire arrêter tout de suite et vous les amener!

Et ces ce qu'ils firent, quelques instants plus tard les hommes de Mishima était à genoux avec leur "patron", tous menottés et alignés.

- A la base nous sommes venus car deux pilotes de MS avaient disparus, vous savez où ils sont?
- Evidemment! Enfin, le général Mishima les avait mis en isolement, il disait qu'ils avaient été en contact avec des sauvages et qu'ils avaient chopé une maladie très contagieuse et que seuls ses hommes devaient aller les voir et...

Le volume de sa voix diminuer peu à peu, le soldat se rendait compte en parlant que ce qu'il racontait accusé encore plus Mihsima: il n'avait pas voulu que les deux pilotes approchent car les deux pilotes savaient pour sa trahison.

Il leur indiqua finalement qu'ils étaient en "isolement" dans une cabane en dehors de Krisna.

Tatsuya n’avait pas été insolent. Tatsuya avait eu la réaction adéquate, pour le coup. Les actions de Zéros étaient, en plus d’être imprudentes, complètement inconscientes. Il n’avait pas tant joué sa vie mais bien celle de celle qui dirigeait la mission et un de ses coéquipiers. C’était totalement insensé. Le sermonner actuellement ne servirait pas à grand-chose, alors, Alice préféra en rester là. Les remarques du caporal suffisaient amplement pour rappeler son devoir à son pair. Ils devaient surtout se concentrer sur le cas de Mishima et les soldats complices. Zéros les avait déjà menottés, c’était une bonne chose. Au moins, ils n’auraient pas à se fatiguer plus longtemps à leur sujet. Elle haussa alors les épaules.

La seule inquiétude qui leur restait, c’était l’état dans lequel ils retrouveraient les deux soldats disparus. « Vous êtes vraiment incroyable, Mishima. Venir vous cacher jusqu’ici, loin de tout et enfermer des soldats qui vous menacent un peu trop. Ne vous inquiétez pas, je donnerai tous les détails au roi. Ce serait dommage de vanter la moitié de vos méfaits, vous qui semblez si fier de votre réussite, ici, à Krisna. », la jeune femme était piquante, elle sortait du véritable venin, venin que l’homme avait mérité, évidemment. « Nous n’avons plus qu’à les retrouver et vous emmener. », elle se tourna vers Tatsuya et Zéros, attendant des réactions.

Tatsuya restait toujours neutre mais le comportement de Zéros ne lui plaisait vraiment pas. Ses airs hautains était quelque peu énervants.

- Hm, fut la seule réponse qu'il donna à Zéros.

Il y avait plus important à faire.

- Pfff, vous et votre roi, vous ne ferez pas long feu! menaça Mishima, s'enfonçant encore plus. Ce que j'ai fait, je l'ai fait pour le royaume!

Tatsuya préférait écouter la conseillère.

- Je vais aller voir cette "cabane".

Tatsuya sorti du bâtiment en bois et se dirigea vers la sortie de Krisna. Il dut demander sa route à un soldat entrain d'entretenir les barricades pour trouver la fameuse cabane. La porte n'était bloqué que par une planche en bois qu'il retira.

Il tomba sur les deux pilotes, sales, fatigués, et pas très heureux de le voir. Ils devaient croire qu'il était un des hommes de Mishima.

- Je suis le Caporal Shiba, envoyé par le roi pour vous secourir.

Les deux hommes se levèrent, une vent de soulagement souffla et il sortir en répétant en boucle "merci, merci!".

* Comme prévu, ils ne sont pas du tout malade. *

- On a bien cru qu'on aller crever à cause de ce traître de Mishima!
- Dieu merci, le roi nous a envoyé quelqu'un!
- Vive le roi!
- Vive le roi!
- J'ai une de ces soifs...

Tatsuya réagit sans plus attendre, décidant d’aller trouver ladite cabane où avaient été mis les soldats en pseudo quarantaine. Au moins, pendant ce temps-là, Alice allait pouvoir calmer les ardeurs de l’ex-général à sa manière. Pas questions de le laisser continuer à bafouer ainsi le roi sans que ce dernier ne puisse se défendre. Il n’allait pas s’en sortir comme ça. Il ne serait pas indemne plus longtemps. Seulement, elle ne pouvait pas non plus laisser un soldat comme Zéros jouer la justice à sa manière. Les membres du conseil étaient là pour appliquer la justice en aidant le roi à prendre la bonne décision. Les soldats devaient défendre les civils et agir. Leurs rôles étaient différents. Si elle ne comptait pas tuer Mishima, elle ne comptait pas lui tirer dessus, elle allait tout de même le calmer.

« Pour le royaume ? Le royaume a toujours proscrit ce genre d’assassinats prémédité. Nous avons toujours refusé de tuer en nombres des citoyens qu’ils soient innocents ou coupables, surtout avec le peu de moyens qu’ils avaient, alors, cessez de mettre vos crimes sur le compte de la justice de la Capitale ! », la conseillère était furieuse. Et pour cause, Mishima connaissait parfaitement les décisions prises lors des différents conseils. Personne n’avait envisagé, ne serait-ce qu’une fois, l’idée de faire de tels meurtres. « Osez me dire le contraire ! Osez prétendre que lors des réunions de conseil, qui que ce soit ait au moins émis l’idée d’anéantir des villages entiers ! », elle se rapprocha suffisamment pour lui en coller une, au niveau de la joue droite. « Et cessez donc de blâmer le roi dans son dos ! Je vous l’interdis ! Vous êtes lâches, voilà tout ce que vous êtes ! », elle était furieuse, cela s’entendait à sa voix et cela se voyait dans ses yeux.

- Trouez moi le crane et à votre tour vous serez désigner comme un traître, répondit-il tout bas à ce "Zéros".

La conseillère débarqua pour lui répondre, Mishima vit dans ses yeux toute sa colère.... oula, elle était remontée! Il ravala sa salive en entendant ses paroles mais décida tout de même d'être agaçant jusqu'au bout.

- Le conseil n'était pas capable de prendre les mesures nécessaires, je m'en suis chargé, vous devriez me remercier.

Il aurait voulu se masser la joue mais il ne pouvait pas, il décida enfin de la fermer.

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Tatsuya revint dans l'enceinte du village avec les deux pilotes. Ils s’arrêtèrent pour boire un peu et se rafraîchir le visage avant de filer vers la pièce où était la conseillère, Mishima, Zéros, et tout le beau monde qui va avec.

- Conseillère, je les ai trouvé, ils vont bien.

L'un d'eux était encore entrain de boire dans une gourde, le second se mit au garde à vous devant Alice.

- MERCI !

L'autre cessa de boire et se mit maladroitement au garde à vous. il faillit faire tomber sa gourde et la rattrapa de justesse avant de réussir.

- Merci d'être venu!

* Affaire réglée. Mission accomplie... enfin presque. *

Il restait le retour.

Alice aurait bien aimé rajouter une couche ou lui donné une nouvelle gifle mais ce serait plus fatigant qu’utile. Pire, ce serait même lui faire plaisir et c’était la dernière de ses envies. La conseillère ne voulait pas lui donner de raison de se plaindre après tout ce qu’il avait fait. Elle ne voulait pas non plus que Kougami lui fasse une énième leçon au sujet de sa main déjà blessée mainte fois jusque-là. Donc, dans le fond, elle n’avait aucune raison de le frapper. Et puisqu’il jouait sur les mots et qu’il se moquait littéralement d’elle, elle allait en faire de même. Il ne fallait pas jouer au plus malin avec elle, surtout quand on parle du roi de la sorte. C’était une très mauvaise idée. « Vous remercier ? Vous avez tout de même droit à des menottes de premier choix et vous n’êtes pas seuls. Je trouve que c’est très gentil de notre part de vous ramener à bord de nos mobile suit, aussi. Vous préférez peut-être revenir à pieds, tiré par les machines, jusqu’à la Capitale ? », elle souriait, elle se moquait, elle était mauvaise. Il l’avait cherché, après tout.

Heureusement, Tatsuya revint rapidement avec les soldats mis en quarantaine pour la sécurité de l’ancien général. « Bonjour messieurs. Je suis rassurée de vous savoir en relativement bonne forme. Ne vous en faites pas, vous pouvez boire et manger tout ce que nous trouverons ici, chez ce cher traître et nous partagerons nos rations lors du voyage jusqu’à la Capitale. Là-bas, vous serez soignés et chouchoutés jusqu’à ce que l’on soit rassurés. Le roi saura tout sur votre captivité et notre cher Mishima ne restera pas impuni. », la conseillère voulait les rassurer après toutes les aventures qu’ils avaient dû vivre à Krisna à cause de Mishima.

Alice sourit en les voyant manger à la fois pressés, comme s’ils se ruaient sur de la nourriture qu’ils n’avaient plus vue depuis si longtemps, et en profitant pourtant comme s’ils ne devaient pas en rater une miette. Cela démontrait l’état d’esprit dans lequel ils devaient être depuis que Mishima avait décidé de les enfermer dans cette cabane qui était, d’ailleurs, en dehors de Krisna. Ils avaient bien de la chance de ne pas avoir subi d’attaque des sauvages. Kougami allait connaître tous les détails à leur retour. Mishima ne pouvait pas rester impuni, comme elle le leur avait promis. Elle ne pourrait supporter une telle injustice.

Quand Tatsuya se tourna vers elle pour lui demander la suite de leurs aventures, façon de voir la chose, elle réfléchit. Le mieux serait de donner des ordres précis aux soldats qui resteraient sur place pour qu’une telle erreur ne se produise plus et partir le plus rapidement possible, après. Kougami devait l’attendre impatiemment, ainsi que le bal. Il valait mieux ne pas trop faire attendre tant de choses importantes. « Je propose de nommer un nouveau chef de la ville parmi les militaires présents. Quelqu’un qui connaît la situation actuelle pour que ça ne se répète pas. Après, nous pourrons nous en aller. », elle observa ensuite tous les soldats. Elle discuta avec ceux-ci et fit son choix. Évidemment, ce fut le plus expérimenté de tous qui fut choisi, mais quelqu’un de suffisamment honnête, également. « On peut y aller quand vous le voulez, caporal Tatsuya, caporal Zéros. », elle se tourna vers eux, attendant simplement.